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La droite espagnole et l'Eglise rassemblent des milliers de manifestants contre l'avortement.

Les anti-avortement sont descendus par dizaines de milliers dimanche dans les grandes villes espagnoles, à l'appel des partis de droite et de l'église catholique. Les manifestants exprimaient leur opposition à un projet d'assouplissement de la loi sur l'IVG qui doit être présentée avant l'été.

Un collège d'experts désignés par le gouvernement propose de légaliser l’IVG sans obligation de justification médicale jusqu'à 14 semaines, et jusqu'à 22 en cas de risque médicalement confirmé pour la santé de la femme ou d’une malformation du fœtus. Au-delà de la 22e semaine, les médecins devront certifier que le fœtus présente une malformation jugée imcompatible avec la vie.

L'adoption de ces dispositions constituerait en effet un changement important. La législation actuelle, révisée en 1985, n'autorise l'avortement qu'en cas de grossesse consécutif à un viol, jusqu’à la 12ème semaine. L’IVG est également permise jusqu’à la 22ème semaine en cas de malformation fœtale, et jusqu’à la fin en cas de risques physique ou psychique pour la femme.

Aux yeux de la droite espagnole et de l'église catholique, l'interruption volontaire de grossesse constitue tout simplement « un meurtre », et les manifestants n'avaient pas de mots assez durs pour dénoncer le projet de loi du gouvernement Zapatero.

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