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Sortie de crise en Guadeloupe : les bas salaires décrochent la hausse de 200 euros

L'accord « Jacques Bino », du nom du syndicaliste tué par balles dans la nuit du 17 au 18 février, a été finalement signé par les représentants syndicaux et le préfet de la Guadeloupe. Le Medef ( 450 entreprises, 4000 salariés) n'a pas approuvé l'augmentation de 200 euros des bas salaires annexée à l'accord.

Le document appelle «à la reprise normale de l'activité». La grande majorité des entreprises, les établissements scolaires, ainsi que les administrations devraient donc rouvrir leurs portes. La tension va cependant persister dans les entreprises dirigées par le gros patronat affilié au MEDEF.

« Il faut continuer à rester mobilisés. Nous militons toujours pour l'extension de l'accord Jacques Bino dans toutes les entreprises de la Guadeloupe » a déclaré Elie Domota, leader du LKP.

Interviewé par la radio Europe 1 après la signature de l’accord, le syndicaliste a rejeté les intentions de violence prêtées aux syndicalistes à l'égard des patrons non signataires de l'accord concernant les bas salaires. « Il faut avoir du respect pour les Guadeloupéens qui sont mobilisés depuis 44 jours » a insisté Élie Domota.

Selon lui, l'accord signé prouve « que l'on aurait pu trouver une solution dont les 8 à 10 jours de négociations». S'agissant enfin du rôle joué par Yves Jego, Secrétaire d'État à l'Outre-mer, le syndicaliste estime « qu'il a compris la situation mais qu’il n'a peut-être pas été suivi dans ses choix ».

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