Grenoble : un homme armé d'un couteau neutralisé par la police après avoir menacé une auto-école

Des policiers ont fait usage de leur arme ce lundi 22 décembre à Grenoble pour neutraliser un individu qui les menaçait avec un couteau. L'homme de 34 ans, blessé au haut du corps, a été transporté au CHU. Son pronostic vital n'est pas engagé. L'Inspection générale de la Police nationale a été saisie.

Les faits se sont déroulés vers 9 heures du matin sur le boulevard Jean-Pain, à proximité du centre-ville et du parc Paul-Mistral. Tout a commencé lorsqu'un individu a fait irruption dans une auto-école de la ville, provoquant un scandale avant de menacer le personnel avec une arme blanche. Les employés ont immédiatement alerté les forces de l'ordre.

À l'arrivée des policiers, l'homme a pris la fuite. Mais quelques instants plus tard, il s'est retourné vers un fonctionnaire et s'est jeté sur lui. Selon les premiers éléments de l'enquête, les agents ont d'abord tenté de le neutraliser à l'aide d'un lanceur de balle de défense, sans succès. Face à la menace immédiate, un policier a ouvert le feu à deux reprises.

Un suspect connu des services de police

Blessé au haut du corps et à la main, le trentenaire a été pris en charge par les pompiers de l'Isère et transporté au CHU de Grenoble. Son état de santé n'inspire pas d'inquiétude. L'individu était connu des services de police pour des faits de droit commun, mais ne figurait pas dans les fichiers du renseignement national.

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes : l'une pour établir les circonstances de l'agression, l'autre confiée à l'IGPN, la police des polices, pour examiner les conditions d'usage des armes par les fonctionnaires. Une procédure systématique dans ce type de situation.

Cet incident survient quelques jours après un drame similaire à Toulouse, où deux adolescents avaient été poignardés avant que leur agresseur ne soit abattu par les forces de l'ordre. Ces événements relancent le débat sur la gestion des individus dangereux dans l'espace public et sur les moyens dont disposent les policiers face aux attaques au couteau.

La préfecture de l'Isère n'a pas encore communiqué sur les motivations de l'agresseur. L'enquête devra déterminer s'il s'agissait d'un acte isolé lié à un différend personnel ou d'un passage à l'acte plus complexe.