Oran accueillera du 23 au 30 septembre prochain la 7e édition du Festival d’Oran du film arabe (Fofa)

Festival d’Oran du film arabe 2013 : Premiers «rushs» sur le FOFA d’Oran

La ville d’Oran accueillera du 23 au 30 septembre prochain la 7e édition du Festival d’Oran du film arabe (Fofa), unique événement de cette ampleur exclusivement consacré aux productions cinématographiques arabes, qui verra cette année la participation de 14 pays.

Placé sous le patronage du ministère de la Culture, le festival est supervisé cette année par l'écrivaine Mme Rabia Moussaoui, commissaire du festival. Événement désormais ancré dans le paysage culturel oranais, le festival a pour objectif de promouvoir et d’encourager l’expression cinématographique de langue arabe, et d’offrir au public algérien l’occasion de découvrir une sélection des films arabes les plus récents, en redynamisant les cinémas et espaces dédiés au 7e art, depuis trop longtemps oubliés des Algériens.

Un total de 36 œuvresa été retenu, réparties en trois catégories: long métrage, court métrage et film documentaire. Neuf prix, symbolisés par les désormais célèbres «Wehr Edhahabi» (Lions d’or) récompenseront les meilleurs. Ils seront attribués par un jury composé de grands noms du domaine, en partie algériens, mais également étrangers. On citera Ahmed Rachedi, président du jury pour les longs métrages, les acteurs Hassan Kechach, Amal Bouchoucha ou encore Marie Jacir, scénariste, réalisatrice et productrice palestinienne et Hatem Ali, rédacteur de la revue Naqd, reconnu pour la pertinence de son jugement. 

La participation des productions algériennes est relativement importante dans la catégorie des longs métrages: C’est dans la boîte de Djamil Beloucif et Jour de cendre d’Amar Si Fodil; et celle des courts-métrages: Square Port-Saïd de Faouzi Boudjemai, Les Jours d’avant de Karim Moussaoui, Gandoura blanche d’Akram Zaghba ou encore Vision de Farouk Beloufa. Toutefois, on notera l’absence de compétiteurs nationaux dans la catégorie documentaire.

Par ailleurs, le programme de cette 7e édition du Fofa comprend également une série de conférences et de rencontres avec les artisans du 7e art arabe. La première, intitulée «L’importance des festivals de cinéma dans le développement de l’image», sera animée par Hayet Benkara, Canadienne d’origine algérienne. Le Fofa sera pour elle l’occasion de partager, entre autres, son expérience acquise lors de ses nombreuses collaborations à des festivals d’importance, dont celui de Toronto. Toujours sous la même thématique, d’autres rencontres mettront en lumière la situation de la critique de cinéma dans le monde arabe ou encore l’évolution du langage cinématographique. Abordant des aspects beaucoup plus techniques, les ateliers animés, entre autres, par le scripte Zoé Zurstrassen et le cadreur Noel Very, proposeront aux professionnels et aux festivaliers des rencontres intitulées «Un film, un métier», un moyen d’expliquer les dessous des métiers du cinéma. Le festival organisera un « atelier enfants » animé par des jeunes réalisateurs et supervisé par le comédien Abdelkader Djeriou du théâtre de Sidi-Bel-Abbès, une initiation des plus jeunes à la réalisation de courts-métrages.