le premier ministre Grec (Xinhua)

La Grèce sous pression Franco-Allemande pour répondre aux exigences de ses créanciers

La Grèce n'en fini pas d'affoler les pays de la zone euro. Le couple Franco-Allemand particulièrement engagé dans la mise en œuvre des plans de sauvetage de l'économie Grecque rongée par la crise de la dette accentue la pression sur son gouvernement. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont insisté mercredi 14 septembre sur l'application effective des mesures de redressement adoptée dans le cadre du second plan d'aide européen.

Adopté lors du sommet de la zone euro du 21 juillet et d'un montant de 159 milliards d'euros, ce plan d'aide prévoit notamment d'autoriser le Fonds européen de stabilité financière (FESF) à accorder des prêts de précaution à des pays qui seraient attaqués sur les marchés.

M. Sarkozy et Mme Merkel ont jugé "plus que jamais indispensable de mettre pleinement en œuvre" les décisions prises lors de ce sommet pour sortir Athènes de ses difficultés financières, précise un communiqué franco-allemand diffusé à l'issue d'une conversation téléphonique de vingt-cinq minutes entre les deux dirigeants et le premier ministre grec. "La réussite du plan de redressement de la Grèce confortera la stabilité de la zone euro", est-il écrit.

Selon ce même communiqué, les deux chefs d'Etats "ont fait part au premier ministre grec de l'importance qui s'attache à la mise en œuvre stricte et effective du programme de redressement de l'économie grecque", qui conditionne le versement des futures tranches de l'aide des pays de la zone euro et du Fonds monétaire international, est-il encore précisé.

La Grèce aurait assuré à l'Allemagne et à la France qu'elle était déterminée à remplir toutes les obligations prises avec ses créanciers internationaux dans le cadre du plan de sauvetage.

Les deux chefs d'Etats se sont dit enfin "convaincus" que l'avenir d'Athènes se trouvait dans la zone euro. L'abandon de cette monnaie par la Grèce alimente en effet les spéculations, semant la panique sur les marchés.