« c’est pire qu’en prison. Les droits de l’homme sont bafoués, nous ne pouvons pas permettre que des gens soient traités comme des bêtes... » (DR)

Les Roms en Italie dans des camps de la honte

Des poches d’extrême pauvreté et de dénuement, ghettos sordides où les enfants naissent et grandissent dans la privation, survivent à des maladies d’un autre âge, où les adultes essuient des assauts de haine, entre propos racistes et actes de violence dans l’indifférence de la police…

C’est le triste sort des populations roms qui baignent dans la misère aux portes de la capitale italienne, maintenues à distance loin des écoles, des commerces, des bassins d’emploi, interdites même de candidature au logement social.

L’horreur ! Et une situation absurde quand les aides s’égarent dans des canaux opaques, ou servent à peine à déplacer ces zones maudites, de non-droit.

« C’est pire qu’en prison. Les droits de l’homme sont bafoués, nous ne pouvons pas permettre que des gens soient traités comme des bêtes », dénonce une sénatrice citée par l’AFP. Puisse-t-elle être entendue par l’Union européenne, qui fait, dit-on, les gros yeux et laisse vaguement planer la menace de sanctions…