Un jeune homme dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie en provenance d’Oran

Un jeune homme dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie en provenance d’Oran

Le jeudi 28 décembre, aux alentours de midi, les autorités de l'aéroport d'Orly ont trouvé un jeune, souffrant d'une grave hypothermie, au sein du mécanisme d'atterrissage d'un appareil d'Air Algérie en provenance d'Oran, selon une annonce faite à l'Agence France-Presse par le parquet de Créteil. 

Sans identification formelle, cet homme, dont on estime l'âge entre vingt et trente ans, a été pris en charge et transporté à l'hôpital Henri-Mondor dans un état alarmant. L’enquête a été confié à la gendarmerie des transports aériens 

La découverte de l’individu a lieu « entre 10h30 et 11h00 », probablement au cours de « contrôles techniques » de l'avion, selon une source proche du dossier relayée par l'AFP, qui confirme que l'homme, évacué par des pompiers pour des soins médicaux, n'était pas décédé à l'arrivée des secours.

Par le passé, plusieurs incidents impliquant des personnes se cachant clandestinement dans le train d'atterrissage, une zone ni pressurisée, ni chauffée, ont été rapportés. 

La température extérieure peut chuter à moins 50 degrés

En avril, le cadavre d'un homme était découvert à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol dans un avion venant de Toronto, qui aurait fait une escale au Nigeria. Quatre mois auparavant, deux corps de passagers non déclarés furent trouvés dans l'espace technique d'un appareil reliant la capitale du Chili à Bogota. 

À l'altitude habituelle des vols commerciaux, approximativement 12 kilomètres, la température extérieure peut chuter à moins 50 degrés Celsius, avec un risque d'hypoxie potentiellement fatal. 

D'après les statistiques internationales diffusées par la FAA et mentionnées par le New York Times en janvier 2022, entre 1947 et 2021, sur les 132 personnes ayant risqué ce périlleux voyage, 102 n'ont pas survécu, ce qui représente un taux de mortalité de 77%.