L'IHU Méditerranée Infection publie une nouvelle étude.

Didier Raoult publie sa propre étude scientifique pour défendre l’hydroxychloroquine

Pris à parti par de nombreux détracteurs suite à la dernière étude dévoilée par  The Lancet, Didier Raoult décide de publier un abstract de sa propre étude disponible (en anglais) sur le site de l'institut Méditerranée infection

"Nous publions le résumé de notre article décrivant la plus grande cohorte suivie dans un seul et même centre dans le monde. Ni torsades de pointes, ni morts subites n'ont été à déplorer", pouvait-on lire sur son compte Twitter 

Au front depuis plusieurs jours contre une étude qu'il qualifie de "foireuse"

Le professeur marseillais est en guerre contre l'étude publiée par la revue scientifique The Lancet, selon laquelle le recours à la chloroquine ou à ses dérivés contre le Covid-19 serait inefficace, voire néfaste. « Je ne sais pas si ailleurs l'hydroxychloroquine tue, mais ici, elle a sauvé beaucoup de gens », avait assuré lundi M. Raoult, en qualifiant de « foireuse » l'étude publiée dans The Lancet.

Il remet en cause la méthodologie utilisée par les auteurs de l'étude publiée sur The Lancet. Il est impossible selon lui qu'il y a une telle homogénéité entre des patients de 5 continents différents. Il est convaincu "qu'il y a manipulation préalable, non mentionnée dans le matériel et méthodes, ou ces données sont faussées".

Que révèle la nouvelle étude publiée par l'Institut Méditerranée ? 

Cette étude qui tombe quelques heures après que le gouvernement français ait mis fin à l'autorisation de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 à l'hôpital souligne le succès de la chloroquine dans le traitement des patients passés par l'établissement marseillais. Ni torsades de pointes (NDLR, troubles du rythme cardiaque), ni morts subites n'ont été à déplorer » assure l'infectiologue dans un message sur Twitter : 

Nous publions le résumé de notre article décrivant la plus grande cohorte suivie dans un seul et même centre dans le monde.
Ni torsades de pointes, ni morts subites n'ont été à déplorer.https://t.co/20MqHyLedZ pic.twitter.com/JowW2yVPFk

— Didier Raoult (@raoult_didier) May 27, 2020

Le résumé de ladite étude est donc disponible et il est sans appel pour les équipes de Didier Raoult : « Un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce avec au moins trois jours d'hydroxychloroquine-Azithromycine (HCQ-AZ) permettent d'obtenir un résultat clinique et une contagiosité nettement meilleurs chez les patients atteints de Covid-19 que les autres traitements » conclut l'étude.

Pour cela elle s'appuie sur des chiffres détaillés : « nous rapportons rétrospectivement la prise en charge clinique de 3 737 patients, dont 3 054 (81,7 %) traités par HCQ-AZ pendant au moins trois jours et 683 (18,3 %) patients traités par d'autres méthodes », affirme le résumé de l'étude.

« Nous avons diagnostiqué 6 836 patients (soit 10,4 % des patients venus consulter), dont 3 737 inclus dans notre cohorte. L'âge moyen était de 45 ans, 45 % étaient des hommes et le taux de mortalité était de 0,9 % », précisent encore les résultats de l'étude. Mais surtout, et le résumé insiste,  « Le suivi à long terme du dépistage de la fibrose (NDLR, infection pulmonaire) sera le prochain défi dans la gestion de Covid-19 » conclut le résumé de l'étude du professeur Raoult.