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Les hôpitaux algériens paralysés par une grève suivie à 81/%

L’arrêt de travail qui a débuté samedi et se poursuit jusqu’à jeudi a été observé à l’appel de syndicats de la santé regroupés dans la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique.La grève a été largement suivie avec un taux de 81%, selon les syndicats, paralysant les hôpitaux et les centres hospitalo-universitaires.

Principale revendication : les rémunérations des praticiens de santé publique jugées « insignifiantes ». Ceux-ci revendiquent la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en fonction de l’inflation.

"Parallèlement à cette grève, tous les praticiens de la santé vont observer des sit-in dans des hôpitaux et au sein des centres hospitalo-universitaires de toutes les wilayas (départements)", a précisé le porte-parole de la coordination, Lyès Merabet, cité dimanche par la presse locale.

La coordination revendique également la reconnaissance totale des syndicats autonomes comme partenaire social à part entière.

Le pouvoir algérien s’obstine en effet à ne pas reconnaître l’existence légitime des ces organisations dites « autonomes » se distinguant ainsi de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA) seule organisation officiellement reconnue, car en parfaite harmonie avec le pouvoir.

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