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La France prône le dialogue et la fermeté

La France prône le dialogue et la fermeté
A cette occasion, Nicolas Sarkozy est revenu longuement sur la position de la France en matière de droits de l’homme et sur sa volonté de faire progresser l’universalité de ces droits fondamentaux, partout dans le monde, grâce au dialogue et à la détermination.

Signée le 10 décembre 1948, à Paris, la déclaration universelle des droits de l’homme énonce en 30 articles, les droits humains fondamentaux et met en lumière, entre autres, l’importance de la dignité et la valeur de la personne humaine, de l’égalité entre les hommes, condamne les discriminations et l’esclavage…

Nicolas Sarkozy a rappelé l’attachement de la France, pays des droits de l’homme, dans son discours du 8 décembre, en présence de plusieurs personnalités et d’hommes de paix :  l'ancien président américain Jimmy Carter, l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, l'ex-présidente irlandaise Mary Robinson, l'ancien Premier ministre norvégien Gro Brundtland, l'ancien président brésilien Fernando Henrique Cardoso, la fondatrice du syndicat de femmes indiennes Self Employed Women Association Ela Bhatt et l'ancien ministre algérien des Affaires étrangères Lakhdar Brahimi, ainsi que le milliardaire Richard Branson…

« Il faut être inconditionnel en matière de droits de l’homme »  a affirmé le chef de l’état, tout en insistant sur la nécessité du dialogue avec des pays comme la Chine ou la Syrie, « il faut leur tendre la main pour les amener à progresser».  Le président a passé en revue plusieurs pays en froid avec les valeurs fondamentales, il s’est attardé longuement sur le cas du Liban  "enfin en paix", « j’ai fait confiance à la Syrie et je ne le regrette pas » a-t-il martelé, « rien n’aurait pu être possible sans le dialogue avec Bachir el Assad ».

La réalité en France

Mais sur le Zimbabwe, il a pris un ton plus ferme « le président Mogabé doit partir, son peuple a assez souffert » a- t précisé, quant au président soudanais  « il doit changer de politique ». Nicolas Sarkozy a également évoqué Iran et à tenté de justifier sa présence du président en Chine lors les JO.

Après ce rapide tour du monde des pays en indélicatesse avec les droits de l’homme, le président a affirmé que la France continuera à défendre les droits de l’homme dans le monde et prendra les risques qu’il faut pour les faire avancer partout.

Discours encourageant, position éclairée, mais qui semble quelques peu ternis par la réalité du terrain français. On ne peut s’empêcher de penser aux sorts des immigrés, à la discrimination à l’embauche, au logement dont ils sont victimes au quotidien, de la place faites aux minorités dans les medias et dans d’innombrables secteurs, des reconduites à la frontière plus qu’indignes, des détentions administratives humiliantes de famille entière…

Le chemin pour l’universalité des droits de l’homme est décidément encore long et difficile. Alors bien sûr, ici c’est mieux qu’ailleurs, mais est-ce suffisament meilleur pour donner des leçons aux autres ?

A.S

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