Le représentant iranien à l'ONU qualifie les sanctions de « grossière erreur »

L'Iran a qualifié mercredi, au siège des Nations unies à New York, les sanctions adoptées contre Téhéran par le Conseil de sécurité de « grossière erreur », affirmant que son pays ne ferait aucun compromis sur « ses droits légitimes ».
« Cela a été une grossière erreur d'adopter cette résolution », a  déclaré à la presse Mohammad Khazaï, ambassadeur iranien à l'ONU, après  l'adoption de cette résolution par le Conseil de sécurité.     
 
 Ce projet de résolution a été adopté par 12 voix en faveur, malgré  l'opposition du Brésil et de la Turquie, tous deux membres  non-permanents du Conseil de sécurité. Le Liban, également membre  non-permanent du conseil, s'est abstenu.     
 
 « La résolution d'aujourd'hui a déçu les Iraniens, les Turcs et le  Brésil car la déclaration de Téhéran visait à créer une bonne occasion  pour les autres parties de montrer leur sérieux et leur bonne volonté »,  a déclaré M. Khazaï.     
 
 « Nous, Iraniens, sommes toujours prêts pour la négociation », a-t-il dit.  « Mais quand il s'agit des droits légitimes de l'Iran, il est bien  entendu que nous ne ferons aucun compromis.     
 
 Les nouvelles mesures contenues dans la résolution nouvellement adoptée  constituent la quatrième série de sanctions imposées par le Conseil de  sécurité contre l'Iran depuis 2006. La dernière résolution de sanctions  sur l'Iran avait été adoptée en mars 2008.     
 
 Présenté par les États-Unis, ce projet de résolution était co- parrainé  par le Royaume-Uni et la France. Un accord avait été formé sur ce projet  de résolution dans la foulée de plusieurs rounds d'âpres négociations  menées par les « cinq puissances plus une », c'est à dire les cinq  membres permanents du Conseil de sécurité (Royaume-Uni, Chine, France,  Russie et États-Unis) plus l' Allemagne. 
