Pendant ce temps, Rezig, l’inénarrable ministre du Commerce, accumule bourdes, décisions mort-nées, engagements sans lendemains dérives et rodomontades

Algérie : Inflation, pénuries, érosion du pouvoir d’achat… l'Etat entend-il sourdre la colère ?

Après qu’ils ont payé à des prix ahurissants la pomme de terre, qu’ils se sont privés de fruits et autres légumes pourtant produits localement et à profusion et plus qu’à leur tour renoncé y compris au lait, les Algériens sont maintenant privés d’huile alimentaire , un produit indispensable , essentiel à leur ordinaire.

Pendant ce temps, Rezig, l’inénarrable ministre du Commerce dont on se demande comment il a pu survivre au dernier remaniement tant il a accumulé bourdes, décisions mort-nées, engagements sans lendemains dérives et rodomontades, multiplie effets d’annonces, menaces et bravades à l’endroit des spéculateurs et sorties lénifiantes.

Une seule posture : le déni et le burlesque

Comme pour la pomme de terre, la semoule et le lait, le ministre du Commerce assène qu’il n’y a pas de pénurie et accuse la rumeur et la désinformation, en même temps qu’il reconnait un «déséquilibre entre l’offre et la demande » généré par la « forte demande de ce produit de base par les citoyens ».

Le même ministre croit trouver la panacée en faisant interdire la vente d’une huile pourtant introuvable… aux moins de dix-huit ans !

« nous nous dirigeons, progressivement, vers la non-importation de l'huile vierge, qui est actuellement exportée vers la Tunisie et le Sénégal, en attendant l'élargissement de l'activité d'exportation que de cette matière, une fois l'autosuffisance atteinte". déclare sans rire et à qui pourra bien le comprendre un ministre qui ajoute que la production nationale dépasse de loin la consommation interne.

La Maison brûle et le ministre se peigne

Le régime algérien qui fait son crédo de la paix sociale devrait méditer que "la paix n'est pas l'absence de guerre".

La flambée des prix et la chute sans précèdent du pouvoir d’achat des Algériens font gronder la rue et le traitement erratique, les mesures hors sol et le mépris porté à l’intelligence des citoyens ne font que jeter … de l’huile sur le feu !

Noureddine FETHANI