Marseille : la sénatrice Samia Ghali, très probable candidate aux municipales

Elle crée un mouvement, « Marseille avant tout », elle affirme avoir déjà rassemblé quelque 45 00 adhérents et disposer de 135 propositions, sans plus de précisions…  Samia Ghali va très probablement se jeter dans la course aux prochaines municipales.

Dans une interview dimanche 24 novembre France Info, elle donne rendez-vous aux Marseillais, « dans quelques jours, bien avant la fin de l'année », promet-elle.

« Oui bien sûr j'ai envie de l'être (candidates, NDLR). C'est toute ma vie c'est mon histoire. Je me suis construite dans ma ville, dans Marseille. J'y suis née, j'y ai grandi et Marseille a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Et quand je la vois souffrir comme elle souffre actuellement, avec des plaies pas soignées, oui je pense qu'il faut s'en occuper et qu'il faut avoir envie de s'en occuper », répond-elle à une question sur sa candidature.

Une ville « fracturée de partout… »

Samia Ghali affirme d’ores et déjà qu’elle ne s’embarrassera pas à attendre le soutien de La République en marche » pour se déclarer. « La politique ça prend du temps. Je sais que pour certains ça ne prend pas beaucoup de temps, mais Marseille est en souffrance depuis 30 ans et elle mérite qu'on prenne du temps pour la désirer et avoir envie d'y aller », explique-t-elle

Samia Ghali en est convaincue : s’il elle était maire de Marseille, l’unification de la ville se ferait presque naturellement à travers sa personne.

« On a malheureusement fracturé cette ville de partout. Pas seulement du Nord au Sud, vous avez même des fractures à l'intérieur d'un secteur. Quand on est maire de Marseille, on ne laisse pas les enfants dans des écoles où le plafond s'effondre, où il pleut dans l'école. On ne laisse pas des dealers à l'intérieur de l'école. Les écoles vandalisées, saccagées, c'est ça la réalité du quotidien des Marseillais et c'est là que la ville n'a pas joué son rôle et le maire encore moins », déplore-t-elle.