Treize militaires français trouvent la mort dans un accident d’hélicoptères au Mali

Treize militaires français de l'opération Barkhane périssent lundi soir au Mali dans la collision accidentelle de deux hélicoptères. Les appareils étaient en opération de renfort à une attaque contre des djihadistes. Il s'agit de l'un des plus lourds bilans humains essuyés par l'armée française depuis l'attentat du Drakkar au Liban en 1983, qui avait fait 58 morts.

Dans un communiqué de la présidence, Emmanuel Macron salue « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l'armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ». La ministre des Armées, Florence Parly annonce qu’une « qu'une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame ».

L'accident est survenu lundi soir dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, Niger et Burkina Faso, pendant une "opération de combat".

Six ans après le début de l'intervention française, les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali et se sont propagées au centre du pays ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins. Depuis 2012, les hostilités, doublées de violences intercommunautaires, ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de civils.