Le 18 novembre, décrété fête nationale par les Algériens.
La Victoire explosive a été fêtée dans la capitale avec une ferveur « jamais aussi festoiement exprimée, depuis 1962, date de l’indépendance de l’Algérie » déclare une ancienne Moudjahida, les larmes aux yeux. La rue était « verte » de monde, aux couleurs de l’équipe nationale qui a été digne de ses supporteurs, en obtenant, avec bravoure et honneur, sa qualification à la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.
Dans toute l’Algérie, un cri d’amour au pays a été scandé d’une seule voix, grâce au ballon rond. L’Ambiance était grandiose, pour toutes les familles qui ont sillonnées les artères de la capitale, jusqu'à l’aurore. Tout le peuple est sorti exprimer sa fierté d’être Algérien en ne faisant qu’un, dans la joie et dans le bonheur de vivre une telle émotion.
Une marée humaine a déferlé de partout et en même temps sur les artères principales de la ville, dès le coup de sifflet de la fin du match. Petits et grands, Jeunes et vieux, Hommes et femmes ont tenu à marquer l’événement.
Un rendez historique qui ne devait être manqué sous aucun prétexte. « C’était magique de voir dans des quartiers populaires, des pères applaudir leurs femmes qui dansent et chantent avec leurs enfants au milieu de jeunes festoyant ».
Une scène imaginable dans une Algérie encore meurtrie par une décennie de terrorisme. « C’est un jour qui devrait être proclamé, fête nationale pour avoir rassembler les Algériens autour d’une cause et réconcilier le jeune avec son pays » s’exprime avec peine et forte émotion une mère qui a perdu son fils haraga.
Bouteflika a réussi un coup de génie, pour avoir pris le risque d’envoyer dix mille supporteurs en majorité des jeunes, dans un pays étranger. La logistique pour concrétiser cette décision dans un temps record a dû être très importante et s’est avérée efficace, puisqu’elle a atteint son but : réconcilier le peuple avec lui-même.
« Merci à notre président, pour nous avoir permis d’accompagner notre équipe, Tahia Bouteflika » scande hystériquement un jeune, qui a pris l’avion pour la première fois de sa vie.
Les soudanais ont été des hôtes de qualité, Ils ont accueilli nos supporteurs les bras ouverts et ont partagé leur joie dans une fraternité inébranlable. Ils ont porté l’emblème Algérien comme si cela était le leur.
Des bouquets de fleurs sont déposés au niveau de l’ambassade du Soudan à Alger par des familles Algériennes, « en guise de remerciements, à la confiance qu’ils ont accordé et à l’accueil qu’ils ont réservé à nos enfants, alors qu’ils ont été traités par certains de sauvages » confie une sexagénaire qui attendait son tour pour y déposer le sien.