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Ouverture à Alger de la conférence des ministres africains de l'Environnement

La conférence des ministres africains de l'Environnement sur les changements climatiques pour l'après-2012 s'est ouverte mercredi à Alger en présence d'une quarantaine de ministres africains.

Pendant deux jours, les participants devront examiner et enrichir la plate-forme d'Alger, l'objectif étant d'adopter une position commune, à soumettre au sommet de Poznan en Pologne en décembre 2008 puis à la 15ème Conférence mondiale sur les changements climatiques, prévue à Copenhague (Danemark) en décembre 2009.

Cette plate-forme a été élaborée par les points focaux et les négociateurs africains sur les changements climatiques qui s'étaient réunis à Alger, lundi et mardi derniers.

A l'ouverture de cette conférence tenue à l'hôtel El Aurassi, au centre ville d'Alger, le ministre algérien de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, a relevé que l'émergence d'une plate-forme et d'une position communes de l'Afrique permettra au continent de négocier en position de force lors de la Conférence de Copenhague.

Une bonne partie des ambassadeurs des pays étrangers accrédités à Alger étaient présents à la séance d'ouverture, de même que des fonctionnaires des ministères algériens concernés, a- t-on constaté.

Pour sa part, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a appelé les participants à des efforts conjoints en matière de protection de l'environnement.

"La lutte commune pour sauver notre futur commun n'est pas seulement une question de solidarité financière", a indiqué le président Bouteflika dans un message lu en son nom par un ministre d'Etat algérien, représentant personnel du chef d'Etat, à l'ouverture de la conférence, ajoutant que "c'est aussi une question de fraternité entre les peuples et les cultures".

Le président a affirmé que "c'est cette vision renouvelée que l'Afrique tentera de faire partager à Copenhague", où aura lieu la 15e Conférence mondiale sur les changements climatiques.

"L'amélioration de la prise en charge de décision nécessitera l'amélioration de la coordination et l'approfondissement du dialogue afin de mieux gérer les biens environnementaux communs, aux niveaux régional et international", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat algérien a estimé que "les espaces régionaux conviennent particulièrement à la négociation de mesures favorables au développement durable et à la lutte contre les changements climatiques".

Il a rappelé que "l'Afrique, plus modestement mais résolument, s'organise progressivement", expliquant qu'en "adoptant le NEPAD, les chefs d'Etat africains ont marqué leur volonté d'inclure les différentes dimensions qui y concourent, notamment la lutte contre la pauvreté et la protection de l'environnement".

     

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