« Média(s)terranée » Echos de la Presse en France
La vente à la criée de quotidiens nationaux testée dans le métro Parisien
Ainsi, depuis le 1er septembre, des vendeurs à la criée sont répartis sur 11 stations de métro et de RER (sur les lignes 5, 11, 14, A et B) et proposent 14 grands quotidiens. Le but : redonner un nouveau souffle aux titres papiers, face à l'importance d'internet et des journaux gratuits. Cette vente à la criée de quotidiens nationaux sera testée jusqu'en décembre dans le métro, ont annoncé mardi 9 septembre au cours d'une conférence de presse les responsables de la RATP et le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN).
La vente est assurée du lundi au vendredi de 06H00 à 10H30 et de 16H00 à 19H30, ainsi que le dimanche sur certaines stations. Les vendeurs sont rémunérés par une commission sur les ventes.
Pour Pierre Mongin, Président de la RATP, il est "nécessaire de trouver un nouveau souffle pour la distribution des titres papiers en se mettant sur la route des lecteurs", tout en maintenant "le pluralisme de la presse", face à l'importance grandissante d'internet et au succès des quotidiens gratuits.
"Il s'agit de saisir des flux rapides", a ajouté Francis Morel, président du SPQN, et de "faciliter l'achat d'impulsion" par des dispositifs de ventes "flexibles, légers, disposés à proximité des endroits de fort passage". "Le secret, c'est la proximité", a-t-il ajouté.
Menée en partenariat avec les points de vente Relay, l'expérience fait suite aux essais de vente à la criée dans les gares qui avaient démarré en mars dernier. "Les modes de captation sont différents, mais l'esprit est le même", a indiqué Pierre Mongin.
Les résultats précis de la vente dans les gares seront communiqués en octobre. Fin décembre, un premier bilan de la vente dans le métro sera tiré.
Il sera de moins en moins vraisemblable que la presse quotidienne gagne de nouveaux lecteurs en grand nombre par le biais de la vente en kiosque. Les NMPP visent certes une réouverture progressive de nombreux kiosques, après l’érosion des fermetures des dépositaires de presse ces dernières années et une limitation du nombre de titres disponibles en kiosque.
Mais ces mesures ne sont qu’économiques et ne sont que des réformes de structure et de limitation des coûts de diffusion d’un titre. Aussi, aucune politique positive et agressive de regain d’un lectorat populaire n’avait été tentée pour amener les gens à revenir à l’achat d’un journal.
Des ventes « au tiers » avaient été et sont toujours mises en place, dans les parkings, chez les traiteurs et chez les loueurs de voitures qui offrent gracieusement des titres payants (comme Le Figaro, La Tribune, Les Echos), avec le défaut de faire du produit presse un produit sans valeur et qui certes permet de garder la face, de maintenir le nombre de lecteurs, en laissant toutefois le nombre acheteurs diminuer.
Le Figaro n’est-il pas tombé sous la barre des 100000 exemplaires à Paris-surface ?
Aussi, face à la concurrence de journaux gratuits aguicheurs et d’une qualité éditoriale et visuelle qui s’améliore, fallait-il repenser la place de la presse quotidienne dans l’espace urbain. Les questions de diffusion de la presse, comme la vente par portage par la Poste, de son mode et de son coût seront au cœur des prochains Etats Généraux de la Presse, organisées à l’instigation du Président de la République. (Avec agences)
Numérisation des archives de la presse par Google
Après les livres, Google s’attaque à la numérisation des archives historiques de plusieurs grands journaux afin de les rendre disponibles aux internautes. Les utilisateurs peuvent déjà retrouver des quotidiens américains en ligne (New York Times et Washington Post) sur Google news. Mais Google veut élargir sa gamme de quotidien en ligne pour faciliter les recherches d’internautes.
Le premier moteur de recherche assumera le coût complet de la numérisation et évitera les soucis juridiques en demandant les autorisations préalables. Une partie négociée des revenus générés par la publicité sera reversée aux éditeurs partenaires.
Le premier journal imprimé sur papier électronique
A l'occasion de son 75e anniversaire, le magazine américain Esquire a mis en vente, lundi 8 septembre, le premier journal dont la couverture a été imprimée sur papier électronique
Ce procédé, déjà utilisé pour par Amazon pour son livre électronique Kindle permet d'afficher des données modifiables électroniquement sur un support souple. Pour ce numéro spécial, tiré à 100.000 exemplaires, Esquire a fait appel à la société E-Ink.
Les données imprimées avec ce système sont pour l'instant limitées la couverture et à quelques publicités, et le système nécessite six petites piles plates insérées dans la couverture. Par ailleurs, de nombreux internautes ayant pu se procurer le magazine se sont dits déçus par le manque d'originalité d'Esquire. Il s'agit cependant de la première application à grande échelle du papier électronique.
Un livre polémique sur NRJ et le PS
Ce mercredi sort un ouvrage sur les coulisses du groupe NRJ : "NRJ, l'empire des ondes - Dans les coulisses de la première radio de France". Parmi les nombreux thèmes abordés, les deux journalistes évoquent la création de la station et les liens qu'elle a pu entretenir dans les années 1980 avec le parti socialiste.
Le PS faisait ainsi du lobbying pour la radio tandis que cette dernière rendaient de bons services. L'information est relayée par le site internet Bakchich.info qui dévoile les bonnes feuilles de ce livre. Dans les années 1980, trois membres du PS siègaient même au conseil d'administration de la station, ce que confirme Bertrand Delanoë : « Avec NRJ, notre partenariat était assez fort (...) Sur NRJ ? Il s'agissait de ne pas dire de mal du gouvernement, c'était bien le moins ».
Interruption de travail à l’Express et à l’Expansion
Selon les informations du quotidien gratuit 20 Minutes (qui était lui-même en grève au mois d’août), après l’annonce, ce mardi, d’une renégociation des accords d’entreprise sur les 35 heures, les salariés du groupe Express-Expansion, réunis en assemblée générale, ont décidé de débrayer, demain après-midi, au moment de la tenue du comité d’entreprise. La renégociation de l’accord sur les 35 heures remettrait en cause les RTT, le compte épargne-temps et certains congés exceptionnels.