Un seuil épouvantable inédit : à Gaza, l’extrême droite israélienne assassine au quotidien une classe entière d’enfants

Un seuil épouvantable inédit : à Gaza, l’extrême droite israélienne assassine au quotidien une classe entière d’enfants

Vingt-huit ! C’est le nombre moyen d’enfants qui meurent chaque jour à Gaza, selon l’Unicef. Soit l’équivalent d’une classe scolaire anéantie quotidiennement. L’extrême droite israélienne dirigée par Netanyahu a franchi des sommets d’horreur, à peine imaginable, sans provoquer de réactions politiques conséquentes dans le monde occidental et dans les pays arabes. Les bombardements, la famine organisée, la malnutrition, la soif, l’absence de soins médicaux et d’abris, et pour finir, le blocus humanitaire, ont décimé plus de 18 000 enfants. 

« Les enfants de Gaza ont besoin de nourriture, d’eau, de médicaments et de protection. Plus que tout, ils ont besoin d’un cessez-le-feu, MAINTENANT », exhorte l’Unicef, mais qui entend ce cri d’alerte et d’impuissance ?

Famine organisée, effondrement sanitaire

Ce qui se passe à Gaza est documenté, mesuré, dénoncé par toutes les grandes organisations humanitaires. Il s’agit de l’écrasement systématique d’une population civile, avec les enfants en première ligne. C’est une politique de famine organisée, un effondrement sanitaire total. En un mot : un génocide ! Et face à cela, les gouvernements occidentaux se taisent, se rendent cruellement complices, par crainte des représailles américaines.

Lundi 4 août, plus de 500 anciens hauts responsables sécuritaires israéliens – du Mossad, du Shin Bet, de la diplomatie – ont adressé une lettre solennelle à Donald Trump pour lui demander d’intervenir et de forcer Benyamin Nétanyahou à négocier un cessez-le-feu. Une initiative désespérée, qui en dit long sur le chaos politique dans lequel le pays est plongé. Ces anciens chefs du renseignement, loin d’être des pacifistes marginaux, estiment aujourd’hui que « le Hamas ne représente plus une menace stratégique pour Israël » et que la poursuite de la guerre met en péril la sécurité comme l’âme du pays. Et ils ne croient pas si bien dire: l'image d'un Etat paria se répand à travers le monde, dans les sociétés civiles.

De ces appels, Netanyahu n’en a cure, il envisage d’annexer entièrement la bande de Gaza. Mis à part les nazis, jamais un gouvernement d’extrême droite n’a poussé aussi loin l’idéologie de l’extermination d’êtres humains à grande échelle. Les Juifs du monde entier ne cachent plus leur indignation, ils vivent désormais dans la peur d’un retour fulgurant de l’antisémitisme. Ils prennent aussi conscience que la complicité des occidentaux leur sert juste à se racheter de la barbarie dont ils ont fait preuve à leur égard.  

Une guerre mondiale… 

A Gaza, il ne s’agit pas d’une guerre au sens classique. Il n’y a pas de fronts, pas de batailles, pas de troupes qui s’affrontent. Il y a une armée toute-puissante, suréquipée, et une population affamée, assiégée, massacrée dans ses hôpitaux, ses camps de réfugiés, ses écoles, ses boulangeries. Et parmi eux, chaque jour, une trentaine d’enfants. Des nourrissons, des collégiens, des lycéens, fauchés dans leur sommeil, leur jeu, leur attente d’un repas.

Les derniers otages israéliens, eux aussi, meurent de faim. Le professeur Hagai Levine, chef du Forum des familles d’otages, a alerté lundi: "Leur état de santé est critique, leur survie incertaine." Loin de les rapprocher de la libération, la guerre prolonge leur supplice. Elle ne protège personne, ne sauve personne. Elle ne fait que tuer en niant toute humanité.

Ce n’est pas une guerre mondiale, dit-on. Mais c’est tout comme. Israël et les dirigeants occidentaux complices, dont l’Amérique en tête, exterminent les Palestiniens.