Sarajevo: commémoration des massacres du marché Markalé
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De nombreuses familles de citoyens se sont rassemblés au marché de Markalé, situé dans la Vieille ville de Sarajevo, pour rendre hommage aux 68 victimes du massacre commis par les extrémistes serbes qui avaient assiégé la capitale bosnienne pendant 1372 jours en février 1993.
Cette commémoration a eu lieu en présence de personnalités de 'Union européenne comme Valentin Inzko, Autrichien d'origine slovène et haut représentant pour la Bosnie-Herzégovine, Zivko Budimir représentant spécial pour l'Union européenne, ainsi que du président de la Fédération bosniaque et croate, vice président Mirsad Kebo,président de l'Assemblée de canton sarajevien, Sabahudin Delalic, ministre du travail, des affaires sociales, des réfugiés et des personnes déplacées Muamer Bandic, des représentants des municipalités et plusieurs maires, l'Association des victimes civiles de la guerre, l'Association des parents d'enfants tués durant le dernier conflit balkanique 1992-1995.
Cette commémoration a eu lieu en présence de personnalités de 'Union européenne comme Valentin Inzko, Autrichien d'origine slovène et haut représentant pour la Bosnie-Herzégovine, Zivko Budimir représentant spécial pour l'Union européenne, ainsi que du président de la Fédération bosniaque et croate, vice président Mirsad Kebo,président de l'Assemblée de canton sarajevien, Sabahudin Delalic, ministre du travail, des affaires sociales, des réfugiés et des personnes déplacées Muamer Bandic, des représentants des municipalités et plusieurs maires, l'Association des victimes civiles de la guerre, l'Association des parents d'enfants tués durant le dernier conflit balkanique 1992-1995.
Senida Karovic, présidente d'Association des victimes civiles de la guerre a souligné que le mal ne passe pas et qu'il faut garder le souvenir toujours vivace des civils innocents morts à Sarajevo: "La plupart de leurs assassins n'ont pas été déférés devant la justice et ne le seront probablement jamais! Notre ville a survécu au plus long siège militaire de l'histoire moderne".
En février 1993, un obus serbe avait tué 68 Sarajeviens et blessé142 personnes, dont plusieurs sont décédées avant la signature de paix à Paris.
Des survivants et témoins du massacre, accompagnés par un grand nombre d'habitants ont assisté à la commémoration organisée par le président de l'Assemblée du canton, au Théâtre national de Bosnie-Herzégovine situé sur les quais de la rivière Miljacka.
Les auteurs de ces crimes toujours en liberté
Historienne et spécialiste de la dernière guerre balkanique, Merisa Korovic-Babic a animé une conférence-débat, sur le siège de la ville par le corpus militaire nommé "Romanija" et sous le commandement des criminels Karadzic et Mladic, actuellement jugés au Tribunal de la Haye.
Madame Korovic-Babic a remarqué que seulement deux responsables de la destruction de Sarajevo et de la mort de ses 30 000 citoyens, dont 11 500 enfants ont été condamnés : il s'agit de Stanislav Galic, emprisonné à vie et de Dragomir Milosevic qui purge une peine de 29 ans de prison. Les autres sont libres.
La présidente de l'Association des parents d'enfants tués a indiqué l'implication directe de la Communauté internationale dans les crimes. Elle n'a rien fait pour présenter les coupables de la guerre en Bosnie- Herzégovine devant la justice.