colère, révolte et indignation après l’acte abominable du Bardo... (DR)

Les Tunisiens se rassemblent pour faire barrage au terrorisme

Le peuple de Tunis a répondu présent, mais pas seulement. Ils sont venus de toutes les régions du pays déterminés à exprimer colère, révolte et indignation après l’acte abominable au musée du Bardo qui avait fait 22 morts. Les tunisiens ont marché en masse contre le terrorisme dimanche 29 mars, en présence de personnalités étrangères, dont le président François Hollande.

Comme à Paris, le cortège des officiels a été séparé du reste des marcheurs. La marche s'est déroulée sous haute surveillance, avec des tireurs d’élite postés sur les toits et des unités anti-émeutes encadrant les manifestants.

Le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le président du conseil italien, Matteo Renzi, figuraient parmi les personnalités étrangères, aux côtés de François Hollande, du président polonais Bronislaw Komorowksi et de son homologue gabonais Ali Bongo.

Les officiels ont longé les grilles de l'Assemblée nationale sur une chaussée déserte avant de pénétrer dans l'enceinte du musée du Bardo où une stèle commémorative à été dévoilée. Surmontée du titre In memoriam, la liste égrène vingt noms de victimes à laquelle a été ajouté à la dernière minute celui d'une Française décédée samedi 28 mars.