Gaza : la faillite morale des pays occidentaux complices du génocide

Gaza : la faillite morale des pays occidentaux complices du génocide

Gaza vit un enfer méthodiquement orchestré : bombardements intensifs, famines organisées, hôpitaux délibérément ciblés, enfants ensevelis sous les décombres. Les chiffres, pourtant partiels, donnent le vertige : plus de 50 000 morts, dont 70 % de femmes et d’enfants, des centaines de milliers de blessés, des familles entières anéanties. 

La Cour internationale de justice (CIJ) a reconnu le « risque plausible de génocide », exigeant des mesures immédiates pour protéger les civils. Pourtant, rien n’a changé. Pis : les États occidentaux, censés incarner le respect du droit et des droits humains, ont choisi la complicité.

Un génocide documenté, mais nié par l’Occident

Les preuves sont accablantes. Des responsables israéliens parlent ouvertement de « nettoyer Gaza », de «réduire la population à la famine», de « déportations massives ». Des vidéos montrent des soldats se vantant de crimes de guerre, des frappes visant délibérément des civils en fuite, des snipers abattant des enfants. L’ONU, Amnesty International, Human Rights Watch, et même des organisations juives comme Jewish Voice for Peace ou B’Tselem, dénoncent une politique systématique de destruction.

Pourtant, les dirigeants occidentaux refusent le mot « génocide », à l’image d’Emmanuel Macron. Tous préfèrent des formules vides : « droit à l’autodéfense d’Israël », « appel à la modération », « nécessité d’une pause humanitaire ». Ces euphémismes ne trompent plus personne. Quand la Russie bombarde l’Ukraine, l’Occident impose des sanctions, mobilise des tribunaux, exige des comptes. Mais quand Israël commet des crimes bien pires, c’est le silence, les vetos à l’ONU, les livraisons d’armes qui continuent.

Le double standard assumé : géopolitique contre humanité

L’hypocrisie est flagrante. Les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni brandissent le droit international contre la Russie, mais le piétinent pour protéger Israël. Washington a opposé son veto à plusieurs résolutions du Conseil de sécurité. L’Allemagne, obsédée par sa culpabilité historique envers les Juifs, instrumentalise la Shoah pour justifier son soutien à un État qui reproduit des méthodes coloniales et génocidaires. La France, championne des grands discours sur les droits de l’homme, continue d’exporter des armes tout en feignant l’indignation.

Cette duplicité a un nom : le racisme. Car si les victimes étaient blanches, chrétiennes, européennes, la réaction serait différente. Mais les Palestiniens sont arabes, musulmans, pauvres. Leur mort semble moins importante. Cette hiérarchie des vies humaines est au cœur de la politique étrangère occidentale.

La complicité ne se limite pas au silence. Elle est matérielle, militaire, financière. Les États-Unis fournissent des milliards de dollars en aide militaire, des bombes, des avions, des munitions utilisées à Gaza. L’Allemagne, malgré les condamnations de la CIJ, maintient son soutien inconditionnel, allant jusqu’à poursuivre des artistes et militants pro-palestiniens pour « antisémitisme ». La France, tout en appelant à des « cessez-le-feu », réprime l'expression de la solidarité avec Gaza. Le Royaume-Uni continue ses ventes d’armes malgré les preuves de crimes de guerre. Ces gouvernements ne sont pas des spectateurs passifs. Ils sont des acteurs du génocide.

Montée du fascisme et discrédit moral de l’Occident

Cette trahison des valeurs démocratiques a des répercussions profondes, notamment la légitimation de l’extrême droite. En Europe, les partis racistes surfent sur la colère populaire face à l’hypocrisie des élites. Comment croire en la « justice internationale » quand Gaza prouve que certains massacres sont tolérés ? L’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie voient désormais l’Occident comme un empire cynique, défendant le droit seulement quand cela l’arrange. En niant le génocide, l’Occident alimente les haines communautaires. Les Juifs anti-sionistes sont stigmatisés, les musulmans criminalisés.

Face à cette abdication des États, la société civile mondiale refuse de se taire. Des millions de personnes manifestent dans les rues de Londres, Paris, Berlin, New York, pour exiger un cessez-le-feu et des sanctions contre Israël. Des avocats, des ONG, des syndicats saisissent les tribunaux pour faire condamner la complicité de leurs gouvernements. 

L’Histoire jugera les dirigeants actuels. Leurs déclarations creuses, leurs faux-semblants, leur lâcheté face aux lobbies les ont déjà discrédités. Mais il reste une lueur d’espoir : la mobilisation ne faiblit pas. Les peuples, eux, n’ont pas renoncé à l’humanité.

Gaza est le miroir de notre époque. Ce qui s’y passe révèle la faillite morale de l’Occident. Mais c’est aussi un appel urgent à agir..