Vague sans précédent de mobilisation pro-palestinienne sur les campus américain

Vague sans précédent de mobilisation pro-palestinienne sur les campus américain

La mobilisation estudiantine pour dénoncer le génocide à Gaza s’intensifie sur les campus des États-Unis, de la Californie à New York. Les étudiants sont confrontés à une sévère répression policière avec de nombreuses arrestations. 

L'Université de Columbia, au cœur du mouvement, connait son dixième jour de mobilisation et le mouvement fait tache d’huile à travers le pays. Sur ce campus, les étudiants discutent avec les autorités universitaires, mais dans d’autres, celles-ci demandent systématiquement l’intervention des forces de police pour démanteler les campements installés par les jeunes. 

C’est le cas à l'Université de l'Indiana et à l'Université du Connecticut où des affrontements ont eu lieu provoquant des arrestations. Les étudiants revendiquent la rupture de liens financiers entre leurs universités et Israël ainsi qu’avec les entreprises jugées complices du génocide à Gaza

Interventions violentes et des armes semi-automatiques

Certains responsables universitaires, à l’image du doyen de Cal Poly Humboldt, Jeff Crane, proposent la création de comités pour examiner les investissements des institutions.

Les interventions policières sont particulièrement violentes, avec le recours aux forces anti-émeutes et y compris d'armes semi-automatiques. Ce fut notamment le cas à l'Université Emory.

Des enquêtes ont par ailleurs été ouvertes par le ministère de l'Éducation américain suite à des plaintes pour antisémitisme ou islamophobie.