L’Assemblée territoriale Corse reconnaît l’État de Palestine, une décision courageuse face aux atermoiements de Macron et à la lâcheté de l’Europe

L’Assemblée territoriale Corse reconnaît l’État de Palestine, une décision courageuse face aux atermoiements de Macron et à la lâcheté de l’Europe

Alors que le gouvernement français et l’Union européenne continuent de tergiverser sur la reconnaissance d’un État palestinien, l’Assemblée de Corse a, elle, franchi le pas. Vendredi 27 juin, une large majorité des groupes politiques insulaires – à l’exception de la droite – a voté une motion historique reconnaissant la Palestine comme un État souverain. Une décision qui tranche avec les calculs politicien d’Emmanuel Macron, empêtré dans ses contradictions et incapable de résister aux puissants lobbies pro-israéliens en France.

Une motion forte contre le génocide en cours

Portée par la présidente de l’Assemblée, Marie-Antoinette Maupertuis (Fa Populu Inseme), la motion affirme « reconnaître l’existence de l’État de Palestine, conformément aux résolutions de l’ONU », tout en exigeant « la suspension de toute livraison d’armes françaises à Israël tant que celui-ci viole le droit international ». Les élus corses dénoncent aussi « les actes génocidaires » perpétrés à Gaza et refusent que les bases militaires de l’île, comme Solenzara, servent à soutenir des opérations contraires aux droits humains.

Un texte courageux, adopté dans un contexte d’horreur absolue : depuis des mois, le monde assiste, impuissant, à l’épuration ethnique accélérée des Palestiniens, aux massacres lors des distributions d’aide humanitaire, aux bombardements délibérés sur des civils affamés. Face à cette barbarie, l’Europe, paralysée par une culpabilité historique mal placée, préfère détourner le regard plutôt que d’imposer des sanctions à l’État israélien.

Macron, otage des lobbies, incapable d’agir

Cette reconnaissance corse met en lumière l’hypocrisie du président français. Emmanuel Macron multiplie les déclarations larmoyantes sur la « nécessaire solution à deux États », mais refuse toujours de reconnaître la Palestine. Pourquoi ? Parce qu’il est prisonnier des réseaux sionistes influents en France, des groupes de pression qui dictent depuis des décennies la politique étrangère française sur ce dossier.

Pendant ce temps, la diplomatie française continue d’approvisionner l’armée israélienne en armes, malgré les crimes de guerre documentés. Une complicité indigne, que l’Assemblée de Corse a eu le courage de dénoncer.

Un appel à la mobilisation des élus français

La décision des élus corses devrait servir d’exemple à tous les territoires français. Alors que l’État central se déshonore par son silence complice, les collectivités locales doivent prendre leurs responsabilités. Comme l’a salué Manon Aubry (LFI) sur X : « Merci à la Corse de réaliser ce que Macron est incapable de faire ! »

D’autres élus insoumis, comme Thomas Portes ou Éric Coquerel, ont applaudi cette initiative. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : sauver l’honneur de la France face à des crimes contre l’humanité restés impunis.