EDITO : Qui va arrêter Israël ? État génocidaire à l’œuvre

EDITO : Qui va arrêter Israël ? État génocidaire à l’œuvre

Le mot est tombé. L’ONU ne se contente plus d’alerter : elle déclare officiellement l’état de famine à Gaza. Oui, famine. Au XXIᵉ siècle, en direct sous nos yeux, des enfants meurent non pas faute de nourriture dans le monde, mais parce qu’Israël bloque sciemment l’entrée de l’aide humanitaire. Les stocks s’entassent aux frontières, pendant que les ventres se vident et que la peau colle aux os. L’ONU le rappelle : affamer une population est un crime de guerre. Et pourtant, Israël le fait, méthodiquement, froidement.

Ce n’est pas une bavure. Ce n’est pas un « dommage collatéral ». C’est une stratégie assumée : laisser crever un peuple pour obtenir une victoire militaire. La guerre transformée en extermination lente. Pendant que trois brigades d’infanterie et de blindés encerclent la plus grande ville de l’enclave, pendant que plus de 60 000 réservistes rejoignent une armée déjà surarmée, la famine devient une arme. Voilà la vérité nue, obscène. Le Génocide !

Et que fait l’Europe ? Elle regarde. Elle gémit parfois, mais elle regarde. Paris, Berlin, Rome, Bruxelles : de grandes capitales, mais pas un sursaut. Macron, lui, se fait traiter d’antisémite par Nétanyahou et houspiller par le CRIF… Résultat ? Silence. Soumission. Une diplomatie réduite à la honteuse posture du spectateur. L’Europe entière, complice par inertie.

Et pendant ce temps, en Cisjordanie, Israël avance encore : une nouvelle colonie, des milliers de Palestiniens sommés de disparaître de leur terre. L’expulsion systématique, programmée, mécanique.

Alors posons la seule question qui vaille : QUI VA ARRÊTER ISRAËL ? Car il ne s’arrêtera pas seul. L’indignation ne suffit plus. Les mots ne suffisent plus. Le monde doit choisir : tolérer l’horreur en fermant les yeux, ou enfin rompre avec l’impunité. Chaque jour sans réponse, chaque jour de silence, est une complicité de plus. Et demain, quand l’Histoire jugera, elle jugera Israël pour ses crimes, mais elle jugera aussi les lâches qui l’auront laissé faire.

Photo: (Xinhua)