L’ONU alerte sur le terrible sort des femmes dans Gaza, premières victimes du massacre 

Le dernier rapport de l'ONU Femmes indique que le conflit entre Israël et le Hamas a entraîné le déplacement de près de 493 000 femmes et filles dans la bande de Gaza. Ce chiffre alarmant témoigne également de l'augmentation du nombre de veuves, avec environ 900 femmes se retrouvant à la tête de familles en moins de deux semaines. Malheureusement, ces statistiques risquent d'augmenter tant que le cessez-le-feu n'est pas instauré, avertit le rapport.

L'ONU s'inquiète des besoins urgents et de la vulnérabilité exacerbée des femmes à Gaza, qui se trouvaient déjà dans une situation désastreuse avant le début du conflit. Les lois palestiniennes, qui placent les femmes sous la domination masculine, aggravent cette vulnérabilité. 

Environ 50 000 femmes enceintes piégées à Gaza

En l'absence d'autonomie financière et parfois de papiers d'identité, elles sont davantage exposées aux violences sexistes et à l'insécurité alimentaire. De plus, elles sont plus susceptibles de se retrouver dans des logements ou des abris temporaires insalubres.

Environ 50 000 femmes enceintes se trouvent également piégées dans la bande de Gaza, avec des difficultés considérables d'accès aux soins de santé, en particulier depuis l'explosion récente qui a touché l'hôpital al-Alhi. Ces femmes vivent dans des abris surpeuplés, dépourvus de provisions essentielles et d'intimité, ce qui met en péril leur protection.

Violences, isolement, abandon…

Ce qui est le plus préoccupant, ce sont les violences auxquelles les femmes sont exposées, comme l'exploitation sexuelle et les mariages forcés. Les femmes plus âgées sont également à risque d'isolement et d'abandon. 

Pour faire face à cette crise humanitaire, Sarah Hendriks, directrice exécutive adjointe par intérim d'ONU Femmes, appelle à un cessez-le-feu immédiat. Elle assure que l'organisation restera présente sur place pour apporter son soutien et son assistance.