Génocide à Gaza : Israël bombarde un lieu de refuge pour déplacés, les députés d’extrême droite et Macronistes confirment leur approbation de ces horreurs
Par N.TPublié le
"Les corps étaient carbonisés" – ces mots, prononcés par un survivant du bombardement israélien de l’école Mustafa Hafez à Gaza ,et rapportée par un journaliste sur place, résument l’indicible. Jeudi 3 juillet, 15 civils, dont des femmes et des enfants, ont été massacrés dans ce refuge pour déplacés, réduit en cendres par une frappe aérienne. Comme d’habitude, l’armée israélienne justifie ce crime en avançant un prétexte fallacieux. Elle poursuit en réalité une stratégie délibérée d’extermination de civils palestiniens.
Une escalade meurtrière à la veille d’une trêve
Alors qu’une trêve de 60 jours, négociée sous l’égide de Donald Trump, pourrait bientôt entrer en vigueur, Iaraël intensifie ses attaques. Depuis plusieurs jours, les bombardements s’enchaînent, faisant des centaines de morts et de blessés. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a visiblement ordonné à son armée de tuer un maximum de Palestiniens avant que les armes ne se taisent temporairement.
Mais cette trêve, si elle advient, ne sera qu’un répit trompeur. Rien n’est prévu pour lever le blocus épouvantable sur l'aide humanitaire. Le chemin de l’horreur est encore long pour Les 2,3 millions d’habitants prisonniers depuis 17 ans d’une enclave aujourd'hui en ruine, menacés par la famine et les épidémies. Les vivres, les médicaments et le carburant manquent cruellement. Les hôpitaux, déjà détruits, ne peuvent plus soigner les blessés. Et l’Europe, dans son silence complice, laisse faire, voire encourage.
La honte française : des députés complices du massacre
Dans ce contexte d’horreur absolue, les députés français ont eu l’occasion de prendre une position claire. Mercredi 2 juillet, en commission, un vote crucial avait lieu : fallait-il suspendre l’accord d’association UE-Israël pour sanctionner ses crimes de guerre ? Fallait-il rappeler que la France doit respecter les décisions de la Cour pénale internationale à l’encontre de Netanyahou, criminel de guerre ?
La réponse des macronistes, des LR et des élus du Rassemblement National a été un non honteux, ignoble. En refusant de condamner Israël, ces parlementaires couvrent un régime qui bombarde des écoles, des hôpitaux et des camps de réfugiés. Ils envoient un message clair à Netanyahou : "Continuez, la France ne vous en empêchera pas." Une trahison des valeurs humanistes que ce pays prétend défendre. l'Histoire jugera.