Israël arme des milices criminelles à Gaza : la stratégie du chaos pour accélérer le génocide
Par N.TPublié le
Le gouvernement israélien a officiellement reconnu ce que l’ancien ministre de la Défense Avigdor Lieberman dénonçait jeudi 7 juin : Israël fournit des armes à des milices rivales du Hamas dans la bande de Gaza.
Ces groupes, liés à des activités mafieuses et terroristes, ont notamment pillé l’aide humanitaire sous protection militaire israélienne. Un scandale d’État qui remet au jour les dérives les plus sombres d’une stratégie historique israélienne : diviser pour régner, quitte à pactiser avec le crime.
L’aveu glaçant d’une stratégie assumée
« Israël travaille à vaincre le Hamas par divers moyens », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahou dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Derrière cet euphémisme diplomatique se cache le soutient militairement de gangs dans Gaza, en particulier celui dirigé par Yasser Abou Shabab, un clan lié aux services de renseignements, réputé pour se livrer au trafic et au pillage, des hordes criminelles alliées à Daesh.
Cet aveu public s’inscrit dans une tradition vieille de plusieurs décennies. Depuis les années 1980, Israël a régulièrement instrumentalisé les divisions internes palestiniennes. La manœuvre la plus connue reste celle de l’époque de Yasser Arafat, quand Israël favorisa l’émergence du Hamas pour affaiblir l’OLP, alors seule représentante légitime du peuple palestinien.
Sous-traiter la traque du Hamas et assassiner des civils sans défense
En choisissant de recourir à des bandes criminelles pour combattre le Hamas, Israël révèle son incapacité à affronter directement le mouvement islamiste. Cet aveu d’impuissance stratégique est corroboré par le porte-parole de l’armée israélienne, le général Effie Defrin, qui a confirmé en conférence de presse le soutien aux milices rivales. « Nous avons recours à une gamme de méthodes, mais je ne peux pas en dire plus », a-t-il déclaré, laissant entendre que d’autres moyens clandestins sont également employés.
L’armée israélienne se replie en fait sur ce qu’elle maîtrise le mieux : les frappes aériennes massives, qui tuent des femmes et des enfants sans défense. La terreur aérienne et l’extermination méthodique remplacent le combat militaire, pendant que des milices criminelles font le sale boulot au sol, sous la protection logistique de Tsahal. La sous-traitance de la traque du Hamas est une des clés du génocide
Des milices criminelles protégées, un pillage organisé
Les gangs armés par Israël se livrent en contrepartie à des actes de banditisme à grande échelle, notamment le pillage de l’aide humanitaire. Selon plusieurs sources, ces actes sont couverts, voire facilités, par la présence de l’armée israélienne. Des criminels volent de la nourriture, des médicaments, des biens de première nécessité envoyés aux populations affamées, pendant que les soldats israéliens assurent la couverture armée.
Le gang Abou Shabab, soutenu par Israël, est décrit, par des sources concordantes, comme une organisation impliquée dans « toutes sortes d’activités criminelles », du trafic de drogue à l’extorsion. Une ignominie que Netanyahou justifie par la protection des soldats israéliens. «Cela sauve des vies», ose-t-il déclarer. Le prix de ces vies ? L’armement de mafias et l’assassinat en masse de civils palestiniens.
Un gouffre moral pour Israël et l’Occident
L’image projetée au reste du monde est désastreuse. Israël, présenté comme un État démocratique, pactise ouvertement avec des clans identifiés à Daesh, piétinant un peu plus le droit international et les principes moraux élémentaires. Le cynisme de Netanyahou, qui pousse son pays dans l’abîme, choque jusqu’au sein même de la classe politique israélienne. Mais cela ne semble pas encore suffisant pour faire bouger les Européens.
La communauté internationale doit cesser de détourner les yeux. Ce dernier aveu démontre, s’il en était encore besoin, l’urgence de mesures immédiates : sanctions, embargo militaire, enquêtes internationales, et reconnaissance de l’Etat Palestinien.