L’armée israélienne envahit Gaza: le triomphe de la barbarie derrière un écran de fumée international
Par N.TPublié le
Alors que l’armée israélienne intensifie son offensive terrestre et aérienne dans la bande de Gaza sous le nom de code «Chariots de Gédéon», la stratégie militaire déployée révèle une violence systématique et calculée visant surtout à exterminer une population civile sans défense, déjà exsangue après des mois de siège et de bombardements.
Cette invasion, présentée comme une opération de « libération des otages » et de «destruction du Hamas», cache en réalité une entreprise de nettoyage ethnique et d’annexion territoriale, menée lâchement par des hordes de barbares sous le regard complice de la communauté internationale.
Une stratégie militaire d’extermination : bombardements massifs et avancée terrestres meurtrières
L’offensive israélienne suit une logique implacable : pilonner sans relâche les zones urbaines pour briser toute infrastructure vitale avant d’envoyer les troupes au sol. Les frappes aériennes des dernières nuits ont rasé des quartiers entiers, ciblant délibérément hôpitaux, écoles et abris de fortune où s’entassent des milliers de déplacés. Le bilan est effroyable : plus de 250 morts en 36 heures, dont 45 enfants, selon l’UNICEF. L’hôpital indonésien, l’un des derniers encore debout dans le nord de Gaza, est submergé de cadavres et de blessés agonisants, allongés à même le sol dans des couloirs maculés de sang.
Pendant ce temps, les chars israéliens progressent méthodiquement, encerclant les villes de Khan Younès, Deir El-Balah, Beit Lahia et Jabaliya, où des familles entières sont piégées sous les décombres. Les soldats tirent à vue sur tout ce qui bouge, y compris des civils désarmés fuyant les bombardements. Des vidéos attestent de scènes de massacres : des corps déchiquetés, des enfants arrachés aux bras de leurs parents, des ambulanciers ciblés alors qu’ils tentent de secourir les blessés. Ces actes ne sont pas des « bavures » de guerre, mais une politique délibérée visant à semer la terreur et à accélérer l’exode forcé des survivants.
L’hypocrisie des puissances occidentales: des condamnations tardives et complices
Face à cette horreur, la réaction du Conseil de l’Europe et de la France est d’une hypocrisie insupportable. Après des mois de silence complice, ces institutions se sont enfin « émues » de la famine à Gaza – une famine qu’Israël a sciemment orchestrée en bloquant toute aide humanitaire depuis mars 2024. Leur soudaine indignation, exprimée à la veille de l’offensive israélienne, n’a qu’un but : se donner une apparence d’humanité tout en laissant faire le génocide.
La France, qui se targue d’être le pays des droits de l’homme, n’a pris aucune sanction concrète contre Israël. Pas plus que l’Union européenne, dont les timides déclarations contrastent avec son soutien militaire et diplomatique continu à Tel-Aviv. Quant aux États-Unis, leur position est encore plus cynique.
Trump et le plan secret d’expulsion des Palestiniens vers la Libye
Alors que Donald Trump multiplie les déclarations larmoyantes sur « la souffrance à Gaza », son administration travaille en coulisses à un plan diabolique : la déportation massive des survivants palestiniens vers la Libye. Selon des informations révélées par NBC, des discussions sont en cours avec des responsables libyens pour relocaliser jusqu’à un million de Gazaouis dans ce pays en échange de la libération de milliards de dollars d’avoirs gelés depuis l’ère Kadhafi.
Ce projet, qui rappelle les pires heures des déplacements forcés de populations, confirme que la stratégie israélienne – et son parrain américain – ne vise pas à neutraliser le Hamas, mais à vider Gaza de ses habitants pour annexer définitivement le territoire.
Cette offensive marque un tournant : Israël ne se contente plus d’occupations partielles, mais réoccupe Gaza de manière permanente, comme l’a confirmé le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Les déclarations de certains responsables israéliens en disent long sur leur mépris pour les vies palestiniennes. Zvi Sukkot, proche des ministres d’extrême droite, a ainsi balayé les centaines de morts gazouis d’un simple : «Tout le monde s’en fiche.»
Un génocide sous les yeux d’un monde complice
Pendant ce temps, l’ONU reste paralysée par le veto américain, et les pays arabes se limitent à des condamnations verbales. L’Occident, qui a pleuré sur l’Ukraine, ferme les yeux sur l’anéantissement programmé de Gaza.
L’invasion de Gaza n’est pas une guerre, mais un massacre de civils sans défense, perpétré avec une technologie militaire de pointe financée par les États-Unis et l’Europe. Les survivants, affamés, traumatisés, n’ont plus d’abri, plus d’hôpitaux, plus d’espoir.
Et pendant que les bombes tombent, la communauté internationale joue la comédie de l’indignation, préparant déjà, dans l’ombre, la prochaine étape : l’expulsion finale des Palestiniens de leur terre.