EDITO: la reconnaissance de l’État palestinien, arme suprême contre la barbarie
À Gaza, l’armée israélienne se déchaîne avec une sauvagerie inouïe. Un seul mot d’ordre : détruire. Les bombardements rasent les dernières ruines, frappent les hôpitaux, pulvérisent les centres de réfugiés. L’objectif est clair : exterminer un maximum de Gazaouis. Sur le terrain, les soldats poussent les survivants à fuir sans destination. Le but est de les piéger dans l’errance, de les regrouper dans des camps de concentration qui rappellent, en tout point, les lieux d’horreur absolue créés par les nazis.
La catastrophe humanitaire s’aggrave. La famine décime déjà la population, frappant les enfants plus encore que les adultes. L’extrême droite israélienne assume cette situation effroyable et s’en vante même. Elle souille ainsi la mémoire de la Shoah, provoque la honte et l’indignation dans la communauté juive du monde entier. Cette escalade dans la chaîne du crime de masse n’est pas étrangère à la décision annoncée par la France : reconnaître enfin l’État palestinien. Une initiative qui rejoint l’écrasante majorité des pays ayant déjà franchi ce pas.
Israël tente de réagir. Dans Gaza, il entretient le chaos. En Cisjordanie, il accélère la colonisation. Politique du fait accompli. Fuite en avant. En France, les lobbys pro-Tel-Aviv – ceux-là mêmes qui détournent les yeux du génocide – font pression sur Emmanuel Macron pour l’empêcher d’agir. Les médias de droite et d’extrême droite relaient sournoisement ces manœuvres. Mais en vain.
C’est désormais sûr. N’en déplaise au CRIF et à son aréopage : la France ne reculera pas. Partout, la conviction est la même, inébranlable : dans ce tableau accablant d’une histoire abominable, la légitimation de l’État palestinien reste l’arme suprême contre la barbarie israélienne.